avec : Noémi Boutin, violoncelle & voix ; Claudine Simon, piano préparé & voix ; Jacques Benoît Dardant, lumières, Sabine Novel, regard sur le mouvement
La violoncelliste Noémi Boutin et la pianiste Claudine Simon élargissent leur jeu instrumental à la voix parlée et aux gestes induits par une partition très physique. Gestes, paroles et sons – rencontrant l’électronique – s’unissent pour exprimer un état critique, où tout est remis en question, où désirs et craintes se télescopent, où l’humain, derrière l’instrument, va craquer. Les musiciennes nous émeuvent par le pathétique héroïsme avec lequel elles traversent cette absurde phase critique. Après les slogans d’auto-persuasion et les listes d’envies vient le temps d’une parole plus personnelle et intérieure. L’intimité retrouvée, le son et le temps s’élargissent, voilà que l’oreille s’ouvre, laissant resurgir l’enfance qui était restée tapie dans l’ombre…