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  • 14 mai 2019

Pianomachine

Expérience performative, visuelle et sonore

Création le 10 mars 2021 à la Scène Nationale d’Orléans, 27 mars à Malraux Scène Nationale de Chambéry, le 18 mai au festival Propagations – GMEM-cncm Marseille.

Claudine Simon : conception, pianiste performeuse – Vivien Trelcat : lutherie informatique, performeur machines – Pauline Simon : regard chorégraphique – Franck Lemonde : dramaturge – Jacques-Benoît Dardant : lumières, scénographie, régie générale – Collectif Sonopopée – Maxime Lance, Nicolas Canot, Vivien Trelat : développement et design machines. INSA de Lyon : conception des prototypes.

Production Déléguée : GMEM-CNCM Marseille – Co-production : La Muse en Circuit ; Fondation Royaumont –  Financé par la Région Auvergne Rhône-Alpes, la DRAC Auvergne Rhône-Alpes ; soutenu par  l’INSA de Lyon ; la SCAM ; Malraux Scène Nationale Chambéry Savoie ; Saintex culture numérique ; Césaré – CNCM Reims.

J’ai toujours considéré le piano comme un corps, un organisme. J’ai toujours voulu savoir ce qui se passait à l’intérieur, quelle était cette machinerie, puissance inquiétante et contenue, roulant et grondant sous un coffre de bois. A travers les paroles de mes professeurs qui me disaient comment l’apprivoiser (on a d’ailleurs été éduqués comme des machines à chercher la précision du geste ..), je ressens un intense enjeu. Je souhaite réaliser depuis longtemps une création qui aurait comme sujet central cette machine, cette masse, son intensité, ses mécanismes. Dans le même temps, je voudrais à travers elle interroger ce « corps à corps » qu’elle livre à la machine humaine pour faire œuvre sonore.

Pianomachine procède d’une recherche organologique que j’ai menée avec des étudiant·e·s ingénieur·e·s de l’Insa de Lyon puis avec le collectif Sonopopée (Vivien Trelcat, Max Lance, Nicolas Canot). Elle a donné lieu à la création d’un instrument hybride où des modules robotisés (percuteurs, résonateurs, masses rebondissantes…) sont greffés dans le corps du piano et agissent sur les cordes et la structure. L’instrument est conçu comme une extension de la puissance d’agir de l’interprète. Le « performeur machines » agit sur le piano, déclenche les mouvements des machines, joue avec l’instrumentiste et spatialise le son en multipliant les effets : miroir déformant, dédoublement, jeu d’orchestration, hétérophonie…

Le corps à corps c’est par nature aussi bien celui d’une lutte que celui du désir, de la sensualité et du plaisir, l’union des amants. Mais c’est surtout celui qui relie les machines et les hommes depuis des siècles. Car il s’agit faire entrer en résonance ces deux corps : l’humain et l’instrument, de parler de l’intérieur et de l’extérieur, de ce qui est donné à voir et à entendre et de ce qui ne l’est pas. Un dialogue va se nouer entre les deux « sujets » sur le mode d’une performance à travers des échanges sonores, verbaux, gestuels, dans une sorte de récit visuel.

 

 

C’est quoi le pianomachine ?

Le collectif Sonopopée intervient dans la conception du dispositif électromécanique à commande numérique venant hybrider et augmenter la lutherie du piano, à la suite d’une première période de recherche et de prototypage (de janvier à juin 2019) menée par Claudine Simon en collaboration avec les étudiants de L’INSA de Lyon.

Partant des ces précédentes explorations, Sonopopée travaille sur la rationalisation, l’uniformisation, et la simplification des différents systèmes et leur adaptation au contexte de la scène  (facilité de mise en place, stabilité, encombrement, unité visuelle, solidité et transportabilité) et aux enjeux esthétiques du projet.

La transformation s’exprimera notamment par une adaptation des connecteurs à ceux utilisés le plus couramment dans le milieu du spectacle (jack, XLR, DMX), la refonte et l’uniformisation des codes et protocoles de contrôle (code informatique C++, communication OpenSoundControl), ainsi que la conception et la mise en place de nouvelles pièces de fixation adaptées aux problématiques des différents modèles de pianos, d’un temps d’installation court et du transport (impression 3D en ABS, découpe laser sur bois, pièces aimantées).

Cette lutherie permettra aussi bien une véritable écriture qu’une improvisation sonore pour l’interprète, que ce soit la pianiste elle-même ou un second instrumentiste aux manettes de l’électromécanique et électroacoustique. L’idée principale est de penser une interprétation à quatre mains : une pianiste accompagnée d’un interprète pour les machines et les transformations du son en temps réel et en multiphonie.

Sonopopée intervient donc à plusieurs niveaux dans la lutherie informatique :  boîtier de commande et protocole de contrôle, logiciel d’interprétation (algorithmes esthétiques, jouabilité, design sonore).

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Tags
  • création
  • hybridation
  • improvisation
  • musique contemporaine
  • nouvelle lutherie
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