Concept, écriture, performance : Claudine Simon ; Scénographie : Rudy Decelière ; Regard extérieur, dramaturgie : Pau Simon ; Son : Laurent Sassi ; Lumière : Lucien Laborderie ; Régie lumière : Lila Burdet ; oreille extérieure : Alain Savouret ; regard extérieur : Marie-Lise Naud ; Costume : Mongi Guibane ; Luthier piano : Thomas Garcin ; Régie plateau et générale : Théo Vacheron
Création au Festival Musica, Strasbourg, 28- 29 septembre 2023
En tournée (2024) :
– 19 janvier Théâtre de Vanves ; 8 février à l’Opéra de Dijon ; 21-22 mars Festival Détours de babels, Hexagone Scène Nationale de Meylan ; 5 avril Opéra underground ; 14 avril Opéra de Reims ; 3-4 mai Espace Malraux Scène Nationale Chambéry Savoie
AURIS ⌊ productions sonores et scéniques ⌉
Projet lauréat de « Mondes Nouveaux » DGCA – Ministère de la Culture ; de la fondation Beaumarchais-SACD pour l’écriture d’un spectacle sonore ou musical. Soutiens : aide au projet DRAC Auvergne Rhône-Alpes ; Co-production : Why Note ici l’onde Dijon ; Espace Malraux Scène Nationale Chambéry ; Accueil en résidence : GMEM-CNCM Marseille, Ici l’onde, Espace Malraux Scène Nationale Chambéry, Scène Nationale d’Orléans, Opéra underground, Pianos Baruth.
Ce projet se veut être un regard nouveau sur le piano. Il interroge sa lutherie en établissant un lien entre son histoire et son possible devenir.
La performance commence comme un récital avec l’interprétation d’une pièce romantique. Puis dans une lente dérive, l’œuvre va subir des altérations. Les capteurs microphoniques placés à l’intérieur de l’instrument vont révéler des aspérités, amplifier, focaliser, grossir les détails du son. Une brèche s’ouvre vers le monde du « sonore » dans une exploration concrète de l’instrument. L’œuvre originelle se défait, la perception s’aiguise, l’écoute change de nature pour aller au plus proche de la source sonore.
L’instrument se désintègre lui aussi, son corps est ouvert, disséqué, ré-agencé puis exposé dans l’espace. Les sons bruiteux de la destruction : choc, grincement, frottement… sont valorisés, musicalisés et se donnent à lire comme une tentative de langage. Il s’agira alors d’épouser ce nouveau corps, sa panse éviscérée, de se dissoudre dans l’instrument jouant seul.
Photos © Rudy Decelière
Dossier artistique : Anatomia_DA_09.2023