Pièce jeune-public (et tout public ), création sonore et visuelle

création 2025
environ 45 minutes, à partir de 6 ans

Claudine Simon : concept, écriture, interprétation

AnneSophie Bérard : scénographie

MAeva Prigent : designer-plasticienne

Etienne Demoulin : ingénieur son et RIM

Production : Association AURIS ; Co-production La POP, le GRAME-CNCM Lyon

 

Un titre, une démarche…

Un pays supplémentaire est en référence à une expression de Serge Daney, critique de cinéma. 

Cette expression sonne comme un message, et éveille la curiosité dans l’esprit des enfants.

Avoir la musique dans sa vie, cela revient à disposer d’un monde supplémentaire, à tout un domaine d’émotions, de perceptions. C’est aussi une façon de vivre, de voir, d’écouter, de ressentir, que l’on peut s’approprier et qui fait monde. Un monde à la fois très particulier et exceptionnel qui nous devient familier.

Si je peux établir un parallèle, c’est un peu comme lorsqu’on est confronté à la traduction d’une langue étrangère. Quand on part à la recherche de formules, d’expressions, on trouve très souvent une façon étonnante de dire les choses, propre à cette langue. Ces formules, ces agencements de mots inattendus pour notre propre mode d’expression, notre langue, font travailler l’imaginaire. La langue étrangère a ce côté fascinant qui fait voir, ressentir ce que l’on dit dans notre propre langue un peu autrement, étrangement. Elle fait resurgir des références culturelles, visuelles, sonores, découvrir des tournures d’esprit, des façons de voir, tout un petit bagage d’équivalences curieuses, de faux-amis étonnants, bref un autre monde…

Ce projet conduit des enfants à découvrir quelque chose de particulier, une musique inhabituelle, un peu expérimentale. Cette découverte, cette rencontre sera amenée grâce à un stratagème ! Il s’agit d’un petit train que l’on peut suivre du regard. Il agit sur le son, et produit des ombres portées.

Chemin faisant, par l’intérêt émerveillé et amusé qu’il accorde aux évènements jalonnant ce parcours, l’enfant, toujours en attente d’évènements nouveaux est mis dans de bonnes dispositions de réception. Son domaine d’attention et son désir grandissent, son champ perceptif s’ouvre, on lui propose d’entrer dans un type d’écoute, comme une invitation et non comme une prescription.

 

Une installation 

Il apparaît une installation singulière : un train électrique miniature posé sur un circuit à même le sol, et qui entoure le piano.

De part et d’autre sont disposés des objets appartenant au piano (touches, marteaux, petits mécanismes, ressorts) ou de préparations (pince à linge, bille, brosse..).

Le train se met alors en route.

Une lampe LED fixée à l’avant balaye l’espace provoque un effet d’ombres chinoises sur les parois de la salle tandis qu’un micro-canon fixé sur le dessus permet d’amplifier les sons du parcours.

Les objets dispersés au sol prennent une tout autre forme, un autre aspect. Plus la lumière ponctuelle en est proche, plus la taille de leurs ombres est imposante. Ces figures petit à petit prennent la forme d’un paysage urbain, les touches noires projetées deviennent des buildings gigantesques, qui se détachent sur les murs.

Notre position de spectateur bascule. Ce train miniature, la fantasmagorie associée à son déplacement, nous transforme en voyageurs d’un périple inattendu. Nous sommes transporté dans un univers étonnant, improbable, provoquant un effet d’interaction immédiat avec la performance.

DOSSIER ARTISTIQUE / Un pays supplémentaire

Anatomia est un récital de piano et une exposition. On donne Funérailles de Franz Liszt, une pièce romantique virtuose composée en mémoire de trois amis tombés lors de la révolution hongroise de 1848. C’est alors que l’instrument-monde s’entrouvre comme pour nous laisser mieux voir la musique à travers lui. Dans les ténèbres d’une salle de concert devenue théâtre anatomique, on assiste désormais à une scène surréaliste. Le piano est disséqué, déconstruit, démembré. Toujours résonnants, ses organes suspendus dans l’espace semblent dotés de vie. À la manière d’une science-fiction, nous avons rétréci pour pénétrer dans les dédales de l’instrument, tandis que notre écoute s’est élargie et fondue dans les détails du tableau sonore.

Concept, écriture, performance : Claudine Simon ; Scénographie : Rudy Decelière ; Regard extérieur, dramaturgie : Pau Simon ;  Son : Laurent Sassi    ; Lumière : Lucien Laborderie ; Régie lumière : Lila Burdet ; oreille extérieure : Alain Savouret ; regard extérieur :  Marie-Lise Naud ; Costume : Mongi Guibane ; Luthier piano : Thomas Garcin ; Régie plateau et générale : Théo Vacheron

CREATION en 2023 au festival Musica à Strasbourg

Dates en 2025 : les 2 et 3 avril à la Maison de la musique de Nanterre ; le 7 mai au ZEF Scène Nationale de Marseille avec le festival Propagations du GMEM.

Dates en 2024  : Théâtre de Vanves ; Opéra de Dijon Ici l’onde-CNCM ; Festival Détours de babels, Hexagone Scène Nationale de MeylanOpéra underground (Lyon) ; Opéra de Reims – Césaré-CNCM ;  Espace Malraux Scène Nationale Chambéry Savoie

 

Création  au Festival Musica, Strasbourg, 28- 29 septembre 2023

AURIS ⌊ productions sonores et scéniques ⌉

Projet lauréat de « Mondes Nouveaux » DGCA – Ministère de la Culture ; de la fondation Beaumarchais-SACD pour l’écriture d’un spectacle sonore ou musical

Avec le soutien de la DRAC Auvergne Rhône-Alpes , la Spedidam, le CNM, la Maison de la Musique Contemporainen l’aide à la reprise de la Sacem

Co-production : Why Note ici l’onde Dijon ; Espace Malraux Scène Nationale Chambéry, le Théâtre de Vanves

Accueil en résidence : GMEM-CNCM Marseille, Ici l’onde, Espace Malraux Scène Nationale Chambéry, Scène Nationale d’Orléans, Opéra underground, Pianos Baruth.


 

 

Photos © Rudy Decelière

 

On ne voit plus l’image du paysage, on voit le paysage de l’image – Jacques Perconte ©

 

Création dans l’émission « à l’improviste » d’Anne Montaron, enregistré au carreau du temple à Paris (juin 2022).

 

Claudine Simon (piano préparé) et Christian Sebille (électronique) ont tous les deux un rapport à l’écriture musicale, même si leur formation et leur parcours ont emprunté des chemins dissemblables.
Claudine Simon, détournant l’instrument qu’elle pratique depuis toujours, interroge son rapport intime avec le piano. Quant à Christian Sebille, cherchant à retrouver le plaisir d’un jeu instrumental immédiat, il développe une lutherie électronique contrôlée.

L’exploration des timbres à l’intérieur du piano constitue la matière sonore des transformations opérées par l’électronique. L’improvisation se construit à travers le dialogue entre les deux musiciens grâce au va et vient des sonorités et des propositions musicales.

Puis surgissent des réminiscences, des fantômes évanescents entre les matières et les traits sonores provenant de trois préludes de Claude Debussy. Ces citations constituent les axes de perspective de la promenade. Le paysage se modifie et se métamorphose entre l’épaisseur des sons, les souvenirs qui forment notre mémoire et la découverte nouvelle d’un panorama jamais vu. On attend le prochain angle et la surprise d’une autre perspective.

 

 

Claudine SIMON : piano préparé et hybridé

Vivien TRELCAT : lutherie informatique et électromécanique

FICHE TECHNIQUE LABO PIANOMACHINE

Dans la première moitié du 20ème siècle, les compositeurs Henry Cowell et John Cage ont considérablement étendu le champ des possibles du piano. Le premier s’est introduit à l’intérieur de l’instrument pour en manipuler directement les cordes. Le second a inséré entre ces dernières différents objets pour le transformer en une sorte d’orchestre de percussions guidé par les hasards de la matière et du mouvement.

Ce duo s’inscrit dans cette filiation, entre ingénierie sonore et exploration artistique. En complicité avec Vivien Trelcat, Claudine Simon part à la recherche des secrets cachés par son instrument en l’affublant d’appendices, en le palpant avec des dispositifs électromécaniques aussi bien qu’avec des objets incongrus.

Bien plus qu’une performance high-tech, ce duo d’improvisateurs permet un dialogue avec l’instrument, sa lutherie, son histoire, dévoilant la relation poétique entre les corps, organiques et mécaniques.

Production déléguée : GMEM-CNCM Marseille, développement et design machines : Collectif Sonopopée, avec le soutien de Saintex numérique Reims, Césaré-CNCM Reims

–>> Extraits sonores et interview

Le duo SIMON | TRELCAT est un duo d’improvisateurs qui affirme une volonté d’interroger le jeu pianistique, la lutherie, son couplage avec la technologie et le numérique. L’axe principal de cette collaboration se constitue autour de l’hybridation du piano réalisée par un dispositif électromécanique qui vient transformer la lutherie traditionnelle et en perturber l’usage. Le modelage des capacités sonores de l’instrument ouvre un nouvel espace de jeu.

L’augmentation électroacoustique de l’instrument, via un travail de timbre par traitement numérique permet de revisiter des savoirs-faire, un savoir-entendre, dans l’instantanéité de l’improvisation.  Une nouvelle grammaire musicale et gestuelle se dessine.

Ce dispositif a été créé en 2020-21 par le collectif Sonopopée grâce à une commande du GMEM-CNCM de Marseille.

Expérience performative, visuelle et sonore  – Création 2021. Diffusion : Scène Nationale d’Orléans, GMEM-CNCM Marseille, Théâtre des Bouffes du Nord, CCAM Vandoeuvre-lès-Nancy, Scène Nationale Chambéry Savoie.

Claudine Simon : conception, pianiste performeuse – Vivien Trelcat : lutherie informatique, performeur machines – Pauline Simon : regard chorégraphique – Franck Lemonde : textes – Jacques-Benoit Dardant : lumières, scénographie, régie générale – Collectif Sonopopée (Vivien Trelcat, Max Lance, Nicolas Canot) développement et design machines – Etudiants Insa de Lyon : prototypes machines

J’ai toujours considéré le piano comme un corps, un organisme. J’ai toujours voulu savoir ce qui se passait à l’intérieur, quelle était cette machinerie, puissance inquiétante roulant et grondant sous son coffre de bois. Au souvenir des paroles de mes professeurs qui me disaient comment l’apprivoiser (on a d’ailleurs été éduqués comme des machines à chercher la précision du geste…), je ressens un intense enjeu. Je souhaite réaliser depuis longtemps une création qui aurait au cœur de son objet cette machine, cette masse, son intensité, ses mécanismes. Dans le même temps, je voudrais à travers elle interroger ce « corps à corps » qu’elle livre à la machine humaine pour faire œuvre sonore.

Pianomachine procède d’une recherche organologique que j’ai menée avec des étudiant·e·s ingénieur·e·s de l’Insa de Lyon, puis avec le collectif Sonopopée (Vivien Trelcat, Max Lance, Nicolas Canot). Elle a donné lieu à  la création d’un instrument hybride où des modules robotisés (percuteurs, résonateurs, masses rebondissantes…) sont greffés dans le corps du piano et agissent sur les cordes et la structure. L’instrument est conçu comme une extension de la puissance d’agir de l’interprète.

Le corps à corps, c’est par nature aussi bien celui d’une lutte que celui du désir, de la sensualité et du plaisir, l’union des amants. Mais c’est surtout celui qui relie les machines et les hommes depuis des siècles. Car il s’agit de faire entrer en résonance ces corps, l’humain et l’instrument, de parler de l’intérieur et de l’extérieur, de ce qui est donné à voir et à entendre et de ce qui ne l’est pas. Un dialogue va se nouer entre les deux « sujets » à travers des échanges sonores, verbaux, gestuels, dans une sorte de récit visuel.

Production déléguée : GMEM-CNCM Marseille https://gmem.org/production/pianomachine/ co-production La muse en circuit CNCM-Alforville, La Fondation Royaumont, Financé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes. Soutiens : Saintex culture numérique Reims, Insa de Lyon, Césaré CNCM-Reims, Malraux Scène Nationale Chambéry Savoie

 

pianomachine CCAM Vandoeuvre © G. Savin

de Samuel Sighicelli sur un livret de Pierre Kuentz

avec : Noémi Boutin, violoncelle & voix ; Claudine Simon, piano préparé & voix ; Jacques Benoît Dardant, lumières, Sabine Novel, regard sur le mouvement

La violoncelliste Noémi Boutin et la pianiste Claudine Simon élargissent leur jeu instrumental à la voix parlée et aux gestes induits par une partition très physique. Gestes, paroles et sons – rencontrant l’électronique – s’unissent pour exprimer un état critique, où tout est remis en question, où désirs et craintes se télescopent, où l’humain, derrière l’instrument, va craquer. Les musiciennes nous émeuvent par le pathétique héroïsme avec lequel elles traversent cette absurde phase critique. Après les slogans d’auto-persuasion et les listes d’envies vient le temps d’une parole plus personnelle et intérieure. L’intimité retrouvée, le son et le temps s’élargissent, voilà que l’oreille s’ouvre, laissant resurgir l’enfance qui était restée tapie dans l’ombre…

claudine simon, comment s'en sortir sans sortir
mise en scène et scénographie : Frédérique Aït-Touati – Création musicale et jeu : Elise Dabrowski chant, contrebasse & Claudine Simon piano préparé, voix – Musique acousmatique : Eric Broitmann – Lumières et régie générale : Emmanuel Sauldubois – Soutien chorégraphique : Pauline Simon – Costumes : Céline Pigeot – Assistante mise en scène : Nina Ayachi – Assistante scénographie : Margaux Folléa – Assistant lumières : Victor Inisan
sur des textes de Ghérasim Luca

Récit d’initiation et de séduction, Comment s’en sortir sans sortir ? est une célébration des pouvoirs magiques de la musique. Elise Dabrowski et Claudine Simon ne sont que deux en scène et pourtant, c’est un opéra pour voix, contrebasse, piano et musique électronique qu’elles composent et interprètent.

Héritières de la longue tradition des fées et des magiciennes, de Purcell à Wagner, de Mélusine à Starhawk, ce sont des sorcières contemporaines qui nous emportent dans un univers onirique où les pianos bougent, les archets s’envolent ; un monde où l’on parle la langue hypnotique de Gherasim Luca, où les plantes réagissent à la musique. Dans cet opéra qui questionne notre rapport aux autres vivants, on entrevoit le mystère de la matière par le sortilège de la musique et de la voix.

Production : Trepak, Zone Critique Co-production : Théâtre de Vanves, Hexagone Scène Nationale Arts Sciences Soutiens : DRAC Ile-de-France, Mairie de Paris, ARCADI Île de France, CNV, Cité de la Voix de Vézelay, PSL, IRIS OCAVE Diffusion : Full Rhizome

 

Chorégraphie : Sébastien Laurent – Musique originale : Claudine Simon et Eric Broitmann – Interprétation : Claudine Simon et Sébastien Laurent – Musique électroacoustique : Eric Broitmann – Assistante à la chorégraphie et dramaturgie : Pauline Simon – Lumières : Xavier Libois – Scénographie : Frédéric Hocké et Violaine Decazenove – Production : Compagnie Moi Peau

SOLI.DES : deux solos qui affirment leur pluriel, celui du danseur avec le plateau, celui de la musicienne avec son instrument, comme l’enjeu de chacun de ces deux-là à éprouver les multiples déploiements d’une incarnation. Deux corps à corps engagés. Le piano, cet obscur objet du désir. Au-delà des notes, le piano comme partenaire à part entière. Instrument décomposé, décortiqué, déconstruit, cordes musicales, tel un paysage d’où surgissent des villes entières. Le piano n’accompagne plus le danseur, il le bouscule, le contraint jusque dans son corps.
La musique redéfinit l’espace, fait émerger des formes nouvelles. Produire une musique de notes, de gestes et d’essoufflements.
Soli.des ? Un trio plutôt qu’un duo, donc, une exploration passionnante au-delà de la relation entre la danse et la musique.

VOIR LA CRITIQUE -> par Canal Historique

Elise Dabrowski : chant, contrebasse & Claudine Simon :  piano préparé.

« RISS, c’est le nom de ce nouveau duo formé. RISS comme faille ou fissure : la faille qui laisse entrer et circuler l’air et permet la communication entre quantité d’univers musicaux. Les deux musiciennes en effet n’ont pas envie de se fixer sur une approche de la musique et une seule. Ce qu’elles cultivent par dessus tout, ce sont les passerelles, les chemins croisés. » Anne Montaron

Ce duo est constitué par deux musiciennes de formation classique rompues à l’art de l’improvisation. Elles sont tendues dans un même désir de subversion. Voila maintenant, pour chacune d’elles, des années à passer l’écriture et les formes musicales au crible pour en renverser la logique discursive, structurelle.

Ici, à partir d’extraits d’œuvres reconnues de Schubert, Berg… œuvres qui les ont nourries et formées, les deux musiciennes décident de se placer en position d’étrangères.

Expérimenter en lieu et place de l’interprétation, voilà la nouvelle posture. Il s’agit de créer, de déconstruire ces pièces, d’ouvrir à de nouveaux possibles qui vont procurer de nouvelles sensations, d’autres émotions.

Ces extraits choisis seront manipulés, distordus, décalés par le biais de l’improvisation et d’une écriture résolument contemporaine (instruments préparés). Cette démarche donne lieu à l’éclosion d’un second niveau de langue. Un langage fondé sur l’expérimentation et qui se crée en réaction aux savoirs faire antérieurs.

A la confrontation de ces langages musicaux, se mêlera une langue poétique, verbale, parlée ou musicalisée, celle de Gherasim Luca. Ce poète roumain propose, du reste, avec son œuvre un trajet similaire. Tout se passe comme si la poésie de Luca luttait à tout bout de « chant » contre une langue par trop « commune ». Fendre les mots ou faire bégayer la langue. Travailler aux limites du dire, dans ses impossibilités, en direction de l’enfance d’une langue, en déconstruisant les lieux communs, stéréotypes et clichés du langage avec une oreille d’étranger, car l’étranger entend autrement, et par là formuler de nouvelles syntaxes, ouvrir à de nouveaux possibles.

Claudine Simon phase music

« Phase music » rassemble musiciens et plasticiens autour de la musique américaine minimaliste répétitive.

Ce spectacle nous fait accéder à un autre type d’écoute, il permet de suivre les effets du son et d’en entrevoir le pouvoir « magique ». Un état de fascination auditive résulte des principes de transformations insensibles à l’oeuvre dans les pièces sélectionnées pour cette performance.

D’autre part, un dispositif plastique vient surligner ces processus et formes en installant un mouvement visuel à l’aide de miroirs, de leurs reflets et des vibrations produites.

L’association simultanée du son et de l’image nous plonge au coeur d’un univers perpétuellement changeant, fait de jeux de trame et de moirages hypnotiques. Nous avons le sentiment que de ce mouvement dépend la stabilité de tout ce qui bouge, ou, même, de l’instabilité du réel…

« La seule chose stable, c’est le mouvement, partout et toujours » Jean Tinguely

Oeuvres de Steve Reich, Philip Glass, John Cage, John Adams , Terry Riley

Claudine Simon et Nathalie Petit-Rivière : piano

Joseph Schiano Di Lombo et François Salès : installation et vidéo