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claudine simon, comment s'en sortir sans sortir
mise en scène et scénographie : Frédérique Aït-Touati – Création musicale et jeu : Elise Dabrowski chant, contrebasse & Claudine Simon piano préparé, voix – Musique acousmatique : Eric Broitmann – Lumières et régie générale : Emmanuel Sauldubois – Soutien chorégraphique : Pauline Simon – Costumes : Céline Pigeot – Assistante mise en scène : Nina Ayachi – Assistante scénographie : Margaux Folléa – Assistant lumières : Victor Inisan
sur des textes de Ghérasim Luca

Récit d’initiation et de séduction, Comment s’en sortir sans sortir ? est une célébration des pouvoirs magiques de la musique. Elise Dabrowski et Claudine Simon ne sont que deux en scène et pourtant, c’est un opéra pour voix, contrebasse, piano et musique électronique qu’elles composent et interprètent.

Héritières de la longue tradition des fées et des magiciennes, de Purcell à Wagner, de Mélusine à Starhawk, ce sont des sorcières contemporaines qui nous emportent dans un univers onirique où les pianos bougent, les archets s’envolent ; un monde où l’on parle la langue hypnotique de Gherasim Luca, où les plantes réagissent à la musique. Dans cet opéra qui questionne notre rapport aux autres vivants, on entrevoit le mystère de la matière par le sortilège de la musique et de la voix.

Production : Trepak, Zone Critique Co-production : Théâtre de Vanves, Hexagone Scène Nationale Arts Sciences Soutiens : DRAC Ile-de-France, Mairie de Paris, ARCADI Île de France, CNV, Cité de la Voix de Vézelay, PSL, IRIS OCAVE Diffusion : Full Rhizome

 

Chorégraphie : Sébastien Laurent – Musique originale : Claudine Simon et Eric Broitmann – Interprétation : Claudine Simon et Sébastien Laurent – Musique électroacoustique : Eric Broitmann – Assistante à la chorégraphie et dramaturgie : Pauline Simon – Lumières : Xavier Libois – Scénographie : Frédéric Hocké et Violaine Decazenove – Production : Compagnie Moi Peau

SOLI.DES : deux solos qui affirment leur pluriel, celui du danseur avec le plateau, celui de la musicienne avec son instrument, comme l’enjeu de chacun de ces deux-là à éprouver les multiples déploiements d’une incarnation. Deux corps à corps engagés. Le piano, cet obscur objet du désir. Au-delà des notes, le piano comme partenaire à part entière. Instrument décomposé, décortiqué, déconstruit, cordes musicales, tel un paysage d’où surgissent des villes entières. Le piano n’accompagne plus le danseur, il le bouscule, le contraint jusque dans son corps.
La musique redéfinit l’espace, fait émerger des formes nouvelles. Produire une musique de notes, de gestes et d’essoufflements.
Soli.des ? Un trio plutôt qu’un duo, donc, une exploration passionnante au-delà de la relation entre la danse et la musique.

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Label Ligia Digital – CD album – Paru le mai 2015

Classica *** juillet/août 2015 « Claudine Simon a déjà prouvé son inclination pour les aspects les moins connus de la musique française avec un CD Mel Bonis, avec Laurent Martin. Ici, elle se montre très convaincante, mettant tour à tour en exergue la subtilité de cette musique, sa solide construction et son profond lyrisme.. » Jacques Bonnaure

diapasons Diapason Septembre 2015 . « Claudine Simon convainc d’un bout à l’autre de l’intérêt de l’entreprise »

Elise Dabrowski : chant, contrebasse & Claudine Simon :  piano préparé.

“RISS, c’est le nom de ce nouveau duo formé. RISS comme faille ou fissure : la faille qui laisse entrer et circuler l’air et permet la communication entre quantité d’univers musicaux. Les deux musiciennes en effet n’ont pas envie de se fixer sur une approche de la musique et une seule. Ce qu’elles cultivent par dessus tout, ce sont les passerelles, les chemins croisés.” Anne Montaron

Ce duo est constitué par deux musiciennes de formation classique rompues à l’art de l’improvisation. Elles sont tendues dans un même désir de subversion. Voila maintenant, pour chacune d’elles, des années à passer l’écriture et les formes musicales au crible pour en renverser la logique discursive, structurelle.

Ici, à partir d’extraits d’œuvres reconnues de Schubert, Berg… œuvres qui les ont nourries et formées, les deux musiciennes décident de se placer en position d’étrangères.

Expérimenter en lieu et place de l’interprétation, voilà la nouvelle posture. Il s’agit de créer, de déconstruire ces pièces, d’ouvrir à de nouveaux possibles qui vont procurer de nouvelles sensations, d’autres émotions.

Ces extraits choisis seront manipulés, distordus, décalés par le biais de l’improvisation et d’une écriture résolument contemporaine (instruments préparés). Cette démarche donne lieu à l’éclosion d’un second niveau de langue. Un langage fondé sur l’expérimentation et qui se crée en réaction aux savoirs faire antérieurs.

A la confrontation de ces langages musicaux, se mêlera une langue poétique, verbale, parlée ou musicalisée, celle de Gherasim Luca. Ce poète roumain propose, du reste, avec son œuvre un trajet similaire. Tout se passe comme si la poésie de Luca luttait à tout bout de « chant » contre une langue par trop « commune ». Fendre les mots ou faire bégayer la langue. Travailler aux limites du dire, dans ses impossibilités, en direction de l’enfance d’une langue, en déconstruisant les lieux communs, stéréotypes et clichés du langage avec une oreille d’étranger, car l’étranger entend autrement, et par là formuler de nouvelles syntaxes, ouvrir à de nouveaux possibles.

Conception, mise en scène de Samuel Sighicelli – Texte, Tanguy Viel.

Une alchimie entre le Winterreise (“Voyage d’hiver”) de Schubert et l’aventure glacière d’un chercheur en Antarctique.

Chant d’hiver est une plongée musicale et scénique dans la nuit polaire antarctique, portée par le récit librement inspiré d’une mission scientifique du glaciologue Claude Lorius en 1984. Au cours de cette mission le carottage de la glace et son analyse chimique révélèrent les premières preuves de l’influence de l’activité humaine sur les changements climatiques.
L’expérience du pôle Sud, décrite par Tanguy Viel et mise en musique et en scène par Samuel Sighicelli, laisse peu à peu apparaître des lieder empruntés au « voyage d’hiver » de Schubert. La vision romantique du monde en tant que « grande âme » et l’appréhension scientifique actuelle de la Terre peuvent se rencontrer à un endroit, peut-être que cet endroit est tout au bout du monde, dans la nuit et le froid, là où le sol glacé livre ses secrets ancestraux. Un homme – à la fois le glaciologue en mission et le voyageur de Schubert – se débat dans le froid : la musique créée ici est alternativement le paysage dans lequel il évolue et l’expression de ce qu’il vit physiquement et intérieurement.

La partition est portée par deux musiciennes et un comédien, dans un dispositif sonore et visuel, où les interactions entre texte, lumière, son et vidéo dessinent une polyphonie sensorielle. Les emprunts à Schubert y trouvent une place singulière, aux confins de la musique, comme nous parvenant de très loin dans la tempête…

Conception, mise en scène Samuel Sighicelli
Musique Samuel Sighicelli (avec la complicité d’Elise Dabrowsky et Claudine Simon), Franz Schubert (Lieder emprunté au cyle Winterreise de Franz Schubert (texte de W. Muller) et Mondnacht, lied de Robert Schumann (texte de J.B. Von Eichendorff)

Texte original Tanguy Viel, vidéo Fabien Zocco, Scénographie Élodie Monet, Direction du mouvement Marian Del Valle, Lumières Nicolas Villenave / Son, informatique musicale MAx Bruckert, Régie plateau Julien Duprat : Avec Elise Dabrowski mezzo soprano, contrebasse / Claudine Simon, piano  / Dominique Tack, comédien

Max Bruch : piano trio op. 5 – 8 pièces op. 83

Trio Estampe : Mathilde Borsarello, Caroline Boïta, Claudine Simon &
Nicolas Bone, Olivier Patey, Emmanuel Christien.

Label Arties Record (2014)

Laurent Martin & Claudine Simon : piano

Label Ligia Digital – CD album – Paru le 20 mars 2012

Compositrices françaises d’hier et d’aujourd’hui

Louise Farrenc : trio N°1 op 33 en Mib Majeur

Lili Boulanger : d’un soir triste & d’un matin de printemps

Betsy Jolas : Trio 88

Collection jeunes solistes CNSMDP et la fondation Meyer

Extrait : trio de Louise Farrenc (1er mvt)

 

Extrait – trio 88 de Betsy Jolas

Claudine Simon phase music

« Phase music » rassemble musiciens et plasticiens autour de la musique américaine minimaliste répétitive.

Ce spectacle nous fait accéder à un autre type d’écoute, il permet de suivre les effets du son et d’en entrevoir le pouvoir “magique”. Un état de fascination auditive résulte des principes de transformations insensibles à l’oeuvre dans les pièces sélectionnées pour cette performance.

D’autre part, un dispositif plastique vient surligner ces processus et formes en installant un mouvement visuel à l’aide de miroirs, de leurs reflets et des vibrations produites.

L’association simultanée du son et de l’image nous plonge au coeur d’un univers perpétuellement changeant, fait de jeux de trame et de moirages hypnotiques. Nous avons le sentiment que de ce mouvement dépend la stabilité de tout ce qui bouge, ou, même, de l’instabilité du réel…

« La seule chose stable, c’est le mouvement, partout et toujours » Jean Tinguely

Oeuvres de Steve Reich, Philip Glass, John Cage, John Adams , Terry Riley

Claudine Simon et Nathalie Petit-Rivière : piano

Joseph Schiano Di Lombo et François Salès : installation et vidéo

Ensemble op.cit dirigé par Guillaume Bourgogne, mise en scène : Pierre Meunier – D’après Pierrot Lunaire de Schönberg

Une revue intellectuelle et subversive, qui manie la satire et l’humour noir dans une atmosphère grinçante et poétique inspirée du cabaret berlinois d’avant-guerre.
Un cabaret authentique d’aujourd’hui, fruit d’un travail collectif guidé par Pierre Meunier, meneur du spectacle, à partir des propositions des cinq musiciens, du chef, de la chanteuse et d’une danseuse aérienne.

Lorsqu’il écrivit le cycle qui allait changer le cours de la musique du vingtième siècle, Arnold Schönberg avait souhaité que les 21 mélodrames d’après le célèbre cycle d’Albert Giraud soient «parlés-chantés » dans la langue du pays où ils étaient représentés, fidèles en cela à la toute jeune tradition du cabaret berlinois. Les vers du poète furent mis en musique par le compositeur dans une traduction allemande très libre d’Otto Erich Hartleben, dépouillés de leurs rimes et de la métrique d’origine. Grâce à sa traduction fidèle autant à la prosodie de Schönberg qu’à la version Hartleben, Guillaume Bourgogne donne au texte français l’expressivité et le rythme propres à l’emphase qui étaient de mise dans les cabarets et les théâtres de 1900.
Incorporé à un spectacle à numéros, le cycle reprend sa fonction de divertissement,, où les élucubrations de Pierre Meunier croisent les hallucinations de Michaux, la danse aérienne de Satchie Noro contrepointe la voix punk de Jessica Martin-Maresco, et les partitions de Thierry de Mey et Guilhem Meier répondent à l’illustre viennois. Chacun des musiciens de l’ensemble Op.Cit, repeint pour l’occasion en artiste de cabaret, se prête avec virtuosité à cette revue poétique et absurde.
Direction musicale : Guillaume Bourgogne, Mise en scène : Pierre Meunier, Adaptation française : Guillaume Bourgogne

avec : Pierre Meunier : comédien, Satchie Noro : danseuse, Jessica Martin-Maresco : voix, Sabine Tavenard : flûte, Alexis Ciesla : clarinette, Claudine Simon : piano, Albane Genat :Violon & alto, Noémi Boutin : Violoncelle

Création lumière : Hervé Frichet, Sonorisation : Frédéric Finand, Costumes : Emily Cauwet

Musiques : Pierrot Lunaire / Arnold Schönberg, La Chute / Guilhem Meier, Silence must be / Thierry de Mey, Densité 21,5 / Edgar Varese, Pisse / Guilhem Meier